Quand des punks font de la surf music avec un zeste de samples improbables et un accoutrement à faire pâlir «Slipknot», ça donne CANNIBAL MOSQUITOS!
Aux commandes de ce trio ; «El Cannibal Mosquitos» à la guitare, «Airwesh Mosquitos» à la batterie et «Pat Mosquitos» à la basse.
Formé en 2009, une démo enregistrée en 2010 au Warm Audio par Chris Arnaud et Alex Borel (UncommonMenFromMars, Flying Donuts…) aura suffit pour décider le groupe de franchir le pas du premier album. Cette fois-ci en condition live, en un jour, pour mieux capter l’énergie brute de leurs morceaux enregistrés au studio «Le Faure» en haute Ardèche.
« Cannibal Mosquitos Surprise Attack » présente neufs morceaux influencés par the Mummies, Man Or Astroman ou Link Wray avec une pointe de garage rock et une grosse dose d’humour fournis par des samples farfelues».
C’est en fin 2012 qu’ils repartent deux jours au NSR Studio à la garde Adhémard (26), enregistré et masterisé par Laurent Nafisi, enregistré leur second album.
« Le second Album est fournis de 12 titres ultra rêches, dont l’inspiration outrepasse rarement les 70s, mais tout cela évoque d’avantage un montage sonore, mêlant samples à connotations «sexuelles», justifiant dès lors parfaitement l’intitulé, à cette invariable, inexpugnable et intraitable trame surf – rock - garage. Résultat du télescopage : une création originale, Tarantinesque en diable, coincée entre cinéma populaire et salle de bal zombifiée, suintant le stupre et transpirant le roll. Comme pour renforcer cette ouverture vers le grand public, Cannibal Mosquitos se fend de quelques reprises pas piquées des hannetons, à l’instar de Destiné ou El Bimbo. Quant à la pochette, parions qu'il s'agit là encore d'humour, enfin du moins est-ce à espérer...».
Mai 2018 : La sortie tant attendue de leur troisième album « Vroom Vroom » enregistré et Masterisé par Nicolas Eschalier au Magic Studio à Saint Péray (07)
Troisème album et nouveau thème pour les Cannibal Mosquitos ! Vous vous en doutez ici c’est de bagnoles dont il est question. Mais pas forcément des rutilantes hors de prix de sportives anglaises ou de fantasme muscle car américain… Il me semble qu’on est assez dans cet univers où les ‘frimeurs’ de la campagne française qui font joujou avec des bagnoles qui sortent un peu de l’ordinaire de la production locale… enfin c’est ma vision, et ce que m’évoque cet album.
Le tri balance ici sa musique avec une certaine urgence, un son très direct, et 13 morceaux qui peuvent paraître (faussement) simple.
Mais faites gaffe car on s’y attache très vite à ce Vroom Vroom !
Et si vous l’écoutez au volant il pourrait vous donner très envie d’appuyer sur le champignon. Mais noté bien qu’il voyage aisément et s’écoute dans tous les contextes !!!
Ce qui fonctionne pleinement c’est que sous ses abords facilement préhensibles on se retrouve avec des compositions très finement conçues (ici les coups de klaxons servent de structure à la mélodie, ailleurs c’est les ronflements du moteur qui sous tendent la rythmique…).